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Le Burkina Faso à la conquête de l’espace

Le Burkina Faso veut acquérir une navette spatiale
Le Burkina Faso veut acquérir une navette spatiale

Suite à l’achat par le Mali d’un sous-marin nucléaire, le Burkina Faso accélère son programme spatial. Objectif: conquérir l’espace en deux mois. Les scientifiques burkinabè veulent mettre en orbite un satellite capable de lancer des missiles sur des cibles sur la terre et sous la mer.

Des ingénieurs chinois travaillent actuellement sur ce projet ambitieux au sein du Centre de recherche spatiale de Koudougou (CRSK).

Pour le gouvernement du pays des Hommes intègres, c’est une question de survie face à l’ambition démesurée du Mali qui a acquis il y a quelques semaines un sous-marin nucléaire.

Hors de question de se laisser surprendre. Le Burkina Faso met les bouchées doubles pour conquérir l’espace le plus rapidement possible. « Si le voisin veut conquérir la mer, nous allons nous tourner vers l’espace », souligne Armand Ouédraogo, porte-parole du ministère des affaires spatiales.

Baptisé Blaise Compaoré XR75,  la navette spatiale qui mettra en orbite le satellite sera la plus grande jamais construite.

D’une longueur de 120 mètres, le satéllite burkinabè pourra lancer des missiles depuis son orbite pour détruire des cibles sur terre et dans la mer.

Mieux que la mer, conquérir l’espace

« Au départ nous avons pensé à acquérir nous aussi un sous-marin nucléaire mais nous ne voulions pas que le Mali ne nous accuse de les copier », révèle Armand Ouédraogo. « Les chinois nous ont également proposé le porte-avions qu’ils voulaient vendre aux maliens mais nos scientifiques chinois ont proposé la conquête de l’espace », ajoute-t-il.

Pour un stagiaire au CRSK qui a requis l’anonymat, les premiers tests sont très prometteurs. S’il réussit dans ce projet, le Burkina Faso sera le premier pays au monde qui aura envoyé une fusée dans l’espace en aussi peu de temps.

Ramata Souley Tall

Directrice de publication du magazine State Afrique. Diplômée de la très prestigieuse École des Hautes Études de Journalisme (EHEJ) d’Asmara en Erythrée, je considère que l'information est l'oxygène de la démocratie.

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