Gain de 30 degrés par rapport à Paris, questions pourries des étudiants burkinabè, démographie et 7 enfants par femme… Emmanuel Macron a abordé tous les thèmes brûlants du moment devant les étudiants de l’Université de Ouagadougou. Retour sur le discours de lancement de la première tournée africaine du président français.
Emmanuel Macron a trouvé vraiment cool que le gouvernement burkinabè ferme les écoles pendant deux jours pour l’accueillir. Il regrette cependant de ne pas pouvoir leur rendre la pareille. « C’est bête mais les français ne me laisseraient pas faire », regrette-t-il.
Il n’a pas pu cacher son agacement face aux questions trop nulles de la plupart des étudiants présents dans la salle dans laquelle il prononçait son discours. Il a cependant fait preuve d’indulgence.
« J’ai halluciné du niveau des questions… Mais je ne peux pas en vouloir à ces pauvres petits africains. Je décide qu’il y aura plus de coopération pour qu’ils viennent se former en France et qu’ils puissent y revenir autant qu’ils veulent », a-t-il promis.
Sur la démographie, Emmanuel Macron persiste. Sept enfants par femme ? Beaucoup trop. Les africains devraient apprendre qu’il est possible de faire l’amour par plaisir, et non pas pour procréer.
« Quand vous voyez des familles de 6, 7, 8 enfants par femme, êtes-vous sûrs que cela soit le choix de la jeune fille ? Je veux qu’en Afrique, partout, une jeune fille puisse avoir le choix. »
Sur la crise migratoire : « C’est un crime contre l’humanité mais ce n’est pas de la faute de la France si les migrants ne savent pas nager », a-t-il martelé.
Sur le Franc CFA, le président français a estimé que le président Kaboré était pour l’instant trop occupé avec son job alimentaire de réparateur de climatiseurs.
« Si le président Kaboré veut sortir de la zone franc, il peut le faire quand il veut ! (…) Dès qu’il aura fini de réparer la climatisation… »