Ramata Souley Tall
C’est la première fois qu’une chanson africaine se fait classer au patrimoine mondial de l’UNESCO. Pour L’UNESCO, il est question de plébisciter une œuvre présentant un intérêt exceptionnel pour l’héritage commun de l’humanité. Coller la petite est donc un bien culturel de valeur que l’humanité va léguer aux générations futures.
Pour les mélomanes africains réunis au sein de l’Association des amoureux de la bonne musique (AABM), il s’agit d’une reconnaissance méritée pour l’artiste et son œuvre.
Prochaine étape, une étoile pour Franco sur le la célèbre Walk of Fame à Hollywood, au Etats-Unis.
La nouvelle est accueillie avec beaucoup de joie dans les cabarets de Douala et de Yaoundé. « C’est la preuve s’il en fallait une que le Cameroun est une grande nation », se réjouit Paul Mbengue, vendeur de brochettes au Quartier Akwa à Douala.
Le ministère de la culture camerounais s’est empressé de publier un communiqué pour préciser le fait que c’est grâce à la vision du président Paul Biya que le Cameroun reçoit cette distinction. Franco et quelques une des musiciens qui l’accompagnent devraient être reçus dans les jours qui viennent au palais pprésidentiel pour une célébration officielle.
