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Dire vieux aurait pu envoyer en prison au Zimbabwe

Dire vieux aurait pu envoyer en prison au Zimbabwe
Dire vieux aurait pu envoyer en prison au Zimbabwe

Découverte surprenante au Zimbabwe. En fouillant dans le journal intime de Robert Mugabe, les militaires ont découvert que le président s’apprêtait à faire interdire l’usage du mot « vieux » dans son pays.

Pénaliser l’usage du mot « vieux ». La planification du projet semble avoir atteint un stade avancé. Dans ses notes intimes consignées dans un petit carnet rose orné de petites fleurs, Robert Mugabe insiste sur le caractère péjoratif de ce mot qu’il dit entendre souvent lorsqu’on parle de lui.

« Le plus vieux président, le doyen des présidents africains, toutes ces références au mot vieux me rendent dingue », peut-on lire sur l’une des pages du journal.

Solutions radicale préconisée par le président zimbabwéen : interdire purement et simplement l’usage de ce mot et le rayer du dictionnaire. Un projet de loi dans ce sens a été confié au ministre de l’éducation qui travaillait sur la question avant que les militaires ne décident de renverser le président.

Comme substitut, Robert Mugabe évoque des mots qu’il juge moins péjoratifs : chouchou, papychou ou encore daddy.

Les militaires disent avoir trouvé d’autres projets totalement surréalistes dans le journal intime du chef d’État. Ils se gardent cependant de les rendre public, afin d’assurer une sortie honorable à celui qui regnait sur le Zimbabwe depuis 1980.

Ramata Souley Tall

Directrice de publication du magazine State Afrique. Diplômée de la très prestigieuse École des Hautes Études de Journalisme (EHEJ) d’Asmara en Erythrée, je considère que l'information est l'oxygène de la démocratie.

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