Ali Bongo affirme vouloir abandonner son statut et ses avantages de fils à papa. Il veut désormais vivre comme tout président ordinaire, sans être sans cesse associé à son père. En somme, le président gabonais veut vivre en grand garçon émancipé.
Au Gabon, nouveau départ pour le célèbre fils Bongo qui décide de prendre son destin en main et sortir de l’ombre de son père.
« Je suis un être humain à part entière. Ce n’est pas normal que l’on parle de moi uniquement comme étant le fils de mon père », a-t-il précisé.
« Les gens doivent arrêter de me considérer comme un enfant », ajoute-t-il.
Première étape de cette quête de liberté: le changement de nom. À dater du 1er janvier 2018, le président gabonais troque son nom de famille contre le nom de jeune fille de son épouse. Il s’appellera désormais Ali Valentin.
Deuxième étape, se débarrasser de toutes les voitures de luxe acquise alors qu’il n’était que le fils de son père, sans fonction officielle.
« L’argent ainsi obtenu servira à acheter des modèles plus récents. Mais ces nouvelles voitures proviendront du fruit de mon travail de président. Elles n’auront aucun lien avec papa », précise-t-il.
Réponse aux railleries
Cette décision fait suite aux moqueries suscitées suite à la diffusion d’un documentaire qui accuse Ali Bongo de ne pas avoir réussi à obtenir seul comme un grand son baccalauréat en France. Son obtention résulterait d’un arrangement entre son père Omar Bongo et le président français de l’époque, Valéry Giscard d’Estaing.