Suite aux accusations de corruption portées contre Idriss Déby, l’armée tchadienne monte au créneau. Sur un ton ferme, sérieux et très menaçant, le porte-parole de l’armée la plus courageuse d’Afrique menace les États-Unis de représailles.
Pour le Colonel Fader Amel, il est inacceptable que le président tchadien soit cité dans des affaires de corruption. « On ne peut pas accuser de corruption un président dont l’armée est toujours volontaire pour combattre le mal partout où le besoin se présente », estime-t-il.
Adepte d’actions concrètes, l’officier tchadien brandit la menace d’opérations militaires sur le sol américain. « Les manifestations organisées cette semaine à N’Djaména ne suffisent pas. Si les américains continuent à s’acharner contre notre chef, nous serons dans l’obligation de passer à l’offensive. Nous avons les moyens d’envahir et annexer le Connecticut », menace-t-il.
Pour mettre à exécution cette menace, l’armée tchadienne compte sur sa célèbre unité dromado-portée et sur le porte-avions Idriss Déby qui se dirige déjà vers les Etats-Unis.
Cette escalade verbale fait suite à l’interpellation à New-York de l’ancien ministre sénégalais des affaires étrangères Tidiane Gadio, soupçonné de corruption par la justice américaine. L’affaire éclabousse le président Idriss Déby, accusé d’avoir trempé dans des affaires de pots-de-vin pour l’attribution de marchés à une société chinoise.
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