Sous-marin nucléaire: le Mali s’est fait avoir selon un Expert

Avec le budget affecté à l’achat d’un nouveau sous-marin nucléaire, la Chine aurait pu fournir au Mali un porte-avions équipé de 5 piscines, 4 boîtes de nuit remplies de marocaines et au moins 10 cabines de massage avec les masseuses chinoises qui vont avec. Il y aurait même de la place pour une cinquantaine de chambres de passe.

Selon Lee Ping, président du Centre Chinois d’Analyses Africaines (CCAA) un think tank basé à Guangzhou, l’achat d’un porte-avion aurait permis de joindre l’utile à l’agréable et de veiller au bien-être des soldats maliens qui n’en seraient que plus efficaces dans la lutte contre les djihadistes.

« Les soldats arriveraient sur le terrain des opérations en forme, motivés et bien détendus », estime l’expert.

Contrairement au sous-marin, le porte-avions pourrait remonter jusqu’à Bamako avec quelques aménagements comme l’élargissement du fleuve Niger.

Autre avantage évoqué par l’expert, l’attractivité d’un tel bâtiment pour les djihadistes qui voudraient déposer les armes. « Pouvez-vous imaginer un seul instant le nombre de combattants terroristes qui s’ennuient comme des rats morts dans le désert et qui seraient prêts à déposer les armes et rejoindre les rangs de l’armée malienne afin de profiter des commodités et du confort d’un tel bateau ? » interroge Lee Ping.

« En temps de paix, le porte-avion pourrait accueillir des touristes, ce qui permettrait de récolter de quoi payer l’entretien et quelques dépenses courantes de l’armée », ajoute-t-il.

Le porte-parole du ministère malien de la défense dit reconnaitre le fait que la possibilité évoquée par l’expert chinois est attractive sur le papier.

« C’est vrai que ça fait rêver. Mais en même temps, nous avons une tradition de l’occasion d’Europe à laquelle il est difficile de déroger. Je peux vous donner l’exemple du parc automobile malien qui est essentiellement composé de vieilles voitures en provenance d’Europe », se justifie-t-il.

« Et puis, opter pour de de la qualité chinoise sur un achat aussi stratégique aurait été un peu risqué. Quand on voit la qualité des téléphones et autres articles qu’ils nous vendent habituellement, il y a de quoi se méfier », ajoute-t-il.

La question de cet achat qui fait polémique sera l’une des priorités du prochain conseil des ministres.