Robert Mugabe réclame une commission d’enquête de la Cour pénale Internationale (CPI) pour faire toute la lumière sur les évènements de ces derniers jours dans son pays. Un changement de discours qui surprend dans les milieux diplomatiques et qui alimente toutes les conversations dans les maquis et les bars du continent.
Habituellement très critique à l’égard de cette juridiction internationale, le président zimbabwéen comptait jusqu’à hier parmi les dirigeants africains qui estimaient que les pays du continent devraient se retirer de la CPI.
Acculé, le président zimbabwéen estime que lumière devrait être faite sur les évènements de ces derniers jours dans son pays. « Les militaires ont violé de nombreux traités internationaux en s’attaquant à un vieillard sans défense », estime Robert Mugabe, 93 ans. Il estime par ailleurs qu’il s’agit d’un crime contre l’humanité.
Dans une correspondance adressée à la procureure de la CPI, Robert Mugabe en appelle à la responsabilité de cette instance judiciaire internationale. « La CPI devrait intervenir avant qu’il ne soit trop tard », a-t-il martelé, entre deux siestes.
La situation reste confuse au Zimbabwe après que les militaires, profitant du sommeil de Robert Mugabe, ont décidé de renverser les institutions.